« Drifters où l’anime qui nous assomme de personnages historiques »
Je me dois de vous présenter Drifters, un manga et anime qui le mérite. Phénomène au Japon, mais également en France avec la sortie l’année dernière du premier épisode en exclusivité à Japan Expo, j’ai enfin pu me pencher sur cet anime.
Un manga pour commencer
Les manga sont de plus en plus adaptés en anime. C’est le cas de Drifters qui a vu le jour en 2009 au Japon. Le mangaka se cachant derrière Drifters est connu puisqu’il s’agit de Kouta Hirano, auteur de Hellsing (pour les connaisseurs). Ce manga est un seinen (comprenait pour les adultes). Cinq tomes seulement sont sortis depuis le début de la série. Il en est de même en France où le manga est édité par Tonkam (Delcourt).
Ce manga est particulier puisqu’il mélange des personnages historiques mondiaux réels (Jeanne d’arc, Nobunaga, Hannibal Barca par exemple) de toute époque avec un monde fictif fantaisiste par la présence de dragons, elfes… et de pouvoirs surnaturels.
Résumé
Le personnage principal de cette histoire est Toyohisa Shimazu (que vous pouvez voir ici), un samouraï du Japon féodal ayant participé à la bataille de Sekigahara en 1600. Alors qu’il est sur le point de mourir, il est transporté par Murasaki (ou agent Purple, responsable des Drifters et ennemi de Easy) dans un autre monde.
Sans comprendre ce qui lui arrive, il va rencontrer Oda Nobunaga (période Sengoku au Japon) sensé être mort en 1582 ainsi que Nasu no Yoichi (samouraï archer de la guerre de Genpei durant l’époque Heian 794-1185) ayant une apparence plus que féminine (c’est bien un garçon pourtant). Guidé par ses principes, Toyohisa suivit par ses deux acolytes vont se mettre en route pour sauver le monde et les habitants qui y habitent.
En effet, ces trois personnes sont nommés des Drifters dans cette dimension et elles doivent empêcher la destruction de ce monde avec l’aide de l’organisation Octobre contre les Parias qui eux veulent le détruire. Les parias sont dirigés par le Roi Noir dont l’identité est encore inconnue avec pour Parias Jeanne d’Arc, Gilles de Rais et Anastasia Nikolaevna Romanova (envoyé dans ce monde par Easy et voulant causer la fin de ce monde).
L’anime
C’est en 2016 que Drifters devient un anime sous l’impulsion du studio Hoods Entertainment (The Qwaser of Stigmata, BlazBlue Alter Memory). Comme je vous l’ai précisé, le premier épisode a été diffusé en exclusivité lors de la Japan Expo en présence de Kouta Hirano.
Sa diffusion commence ainsi en octobre 2016 simultanément au Japon et en France. Licencié par Wakanim et diffusé également sur J-one, il s’agit du premier anime qui est diffusé simultanément en français (comprenez doublage en français en même temps que la sortie de l’épisode au Japon).
L’histoire est centrée sur des guerres, des personnages historiques ayant tous un passé de guerrier les ayant conduit pour certains à noircir leur “futur”. En d’autres termes, cet manga/anime est assez sombre : âmes sensibles s’abstenir. Sachez d’ailleurs que l’histoire est loin d’être gentillette et pour cause l’âge limite est de 14 ans.
La première saison comporte 12 épisodes et une deuxième saison est annoncée à la fin de ces douze épisodes.
Avis
Le premier épisode m’a laissé très perplexe. En effet, si on plonge dans l’épisode sans vraiment connaître le contexte et l’histoire du manga il est très dur d’accrocher. Avec un héros qui se pose de nombreuses questions et qui est complètement obnubilé par son honneur, il était difficile d’entrevoir ce qui allait suivre. Pourtant dès l’épisode deux nous sommes emportés par nos protagonistes dans une bataille contre les Parias et les injustices qui règnent. Je peux vous dire qu’après cet épisode j’ai dévoré la série et j’attends la suite avec impatience.
Le chara design est très particulier et donne encore plus de profondeur à l’anime. Je trouve également que le caractère de nos personnages est conforme à ce à quoi je m’attendais avec un Oda Nobunaga manipulateur et friand de bataille par exemple.
Je vous conseille fortement de regarder ce manga car son succès est mérité. L’épisode douze fini sur des chapeaux de roues et je n’ai qu’une chose à dire : VIVEMENT LA SUITE pour continuer à supporter nos héros dans leur combat contre la fin du monde.