Comme on dit, en Juillet fais ce qu’il te plaît !
Le moment tant attendu de la première chronique est arrivée ! Viens maintenant la fameuse question : de quoi allons nous parler ? Tout comme Richelieu en son temps, voici un croisement hybride entre une gazette, sorte de tour d’horizon de ce qui c’est passé et des extras, façon magazine M du Monde.
Par où commencer…
En partant du principe que je fais un 360°, impossible de passer à côté de la Victoire de Bleus.
On pourrait dire que toutes les étoiles étaient alignées ce jour-là et que si nous devions gagner ça ne pouvait être que cette année. En Juillet 2018, notre équipe de foot a donc fait son Grand Chelem. La Fête Nationale 2018, aura revêtu ses habits de lumière pendant tout un week-end et ça on ne risque pas de l’oublier de si tôt.
1998-2018, il n’en fallait pas moins pour mettre en émoi toute une génération et quelle génération : les Millenials. En 1998, les Français avaient leur symbole, leur dieu du foot en la personne de Zidane, en 2018 ce n’est plus une personne qui prend le pas sur l’équipe mais un pays derrière une équipe soudée.
D’autant qu’entre temps les réseaux sociaux sont passés par là, et les français sont devenus de petites souris au coeur des coulisses.
De cette finale tant attendue, on notera également le fair-play inébranlable dont la Présidente croate a fait preuve. Mieux encore, Kolinda Grabar-Kitarović, malgré sa position a tenu à participer à tous les matchs de son pays en payant de sa poche les frais de transports, le tout sur des vols classiques ! En deux mots : une grande dame.
Malgré tout, une petite ombre au tableau de cette liesse nationale a pointé le bout de son nez… la version “Fast and Furious” dont le bus des Bleus a fait preuve sur les Champs Elysées. Il faut dire qu’avec un itinéraire de 1 300 mètres (du haut des Champs jusqu’au rond-point de ces mêmes Champs Elysées), soit 1,3 km en 12 minutes, on ne pouvait pas vraiment faire plus court. À croire qu’il valait mieux être sur le route en direction des Champs pour avoir une chance de les apercevoir ! Où somme toute, voulaient-ils faire de la concurrence à la fusée Ariane, sait-on jamais.
Le plus désolant pour moi, c’est de penser à tous ces supporters qui se sont déplacées, quitte parfois à frôler l’insolation pour voir LEUR équipe ne serait-ce qu’un instant. Et bien, les ami.e.s, c’est sans grande déception que j’ai vécu le passage éclair, du fameux bus impérial, à la télé.
On retiendra néanmoins de cet événement pour le moins mémorable, que l’espace d’un instant, tout le peuple était uni, ensemble, sous le même drapeau et ça, ça vaut de l’Or ! Allez, sans rancune, les Bleus.
YUKA, l’application qui va changer votre manière de consommer
Toujours en quête de nouvelles applications, Yuka a été pour moi une véritable révélation. Je ne sais pas vous, mais l’univers des étiquettes derrières les produits alimentaires, ça a toujours été un brin du chinois pour moi. Entre les colorants, les additifs, les produits inconnus au bataillon et bien j’avais fini par baisser les bras.
Qu’à cela ne tienne, l’application Yuka, tel un navire ami vient au secours de tous les consommateurs désabusés.
En bref, Yuka est une application qui évalue la qualité des produits aussi bien alimentaire que cosmétique. Pour mettre à nu les secrets les plus viles de ces produits, l’analyse s’appuie sur trois critères : la qualité nutritionnelle (la quantité d’énergie, de graisses saturées, de sucres, de sel, de fruits et légumes, de fibres et de protéines du produit), les additifs et la dimension biologique. L’intégralité de l’évaluation se réfère aux données délivrées par des scientifiques tel que le Professeur Serge Hercberg ainsi que sur des ouvrages de référence.
L’utilisation de Yuka : rien de plus facile ! Télécharger l’application aussi bien sous iOS que sur Androïd, appuyer sur scan et il ne vous reste plus qu’à présenter le code barre de votre produit ! Par la suite, vous pourrez retrouver l’ensemble des références scannées dans la partie historique et un tableau synthèse vous permettra d’évaluer votre alimentation.
Enfin, si d’aventure vous produit ne se trouvait pas dans la base de donnée pas de panique : vous pouvez vous même l’ajouter en suivant une série d’étapes et vous aurez les résultats dans la foulée.
3, 2, 1 : à votre tour de jouer !
Vous avez dit canicule ?
Depuis la fin du mois de Juillet, l’été n’aura pas été de tout repos pour la plupart d’entre nous. Cette chaleur écrasante a eu pour conséquence principale de barricader les vacancier chez eux, qu’ils soient juilletistes ou aoûtiens. Adieu promenade touristique, balade à cheval, match de tennis et autres…
Mais saviez-vous que depuis le 1er août, l’humanité a consommé toutes les ressources naturelles renouvelables que la terre est en mesure de produire, en une année (cf article du Figaro). Conséquence de cette surconsommation, nous vivons actuellement à crédit et ce pour une durée de quatre mois. Effrayant non ? Ce calcul de dépassement est une initiative de l’ONG Global Footprint Network qui est un institut de recherche international californien.
En outre, ce seuil signifie que “l’humanité consomme plus ressources naturelles et émet plus de gaz à effet de serre que la Terre n’est en capacité d’en produire ou d’en absorber en une année” (Anne-Aël Durant pour Le Monde).
De manière plus concrète, le jour de dépassement s’appuie sur l’empreinte écologique de la population : ressources naturelles utilisées pour se nourrir, se loger, se déplacer etc… le tout est par la suite ramenée à une surface tel un champ pour produire les céréales… ainsi que la surface nécessaire pour absorber le CO2 qui est produit par cette activité humaine.
De plus, l’ONG prend en compte la biocapacité aussi appelée la capacité biologique d’un territoire c’est-à-dire la surface nécessaire pour produire des ressources naturelles et services écologiques renouvelables.
Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande vivement la lecture intégrale de l’article de Anne-Aël Durand (à partir du 1er août, la Terre vit à crédit : à quoi correspond cette date ?). De même, Le Figaro propose un article intitulé Jour du dépassement : l’humanité a t-elle épuisé toutes les ressources de la terre ?
À noter que les différents journaux invitent le lecteur à s’interroger sur ce chiffre pour le moins critiqué. De plus, des journalistes spécialisés sur les questions environnementales tel que Leo Hickman déplorent que ces chiffres soient bien trop généralistes et que les éléments de comparaison s’avèrent trop grossiers.
Toutefois, l’ensemble des recherches environnementales convergent vers le même constat alarmant : notre Planète Bleue n’est pas inépuisable et à sa manière elle tire la sonnette d’alarme ! En ce moment, nous souffrons de la chaleur en raison de la canicule, mais avons nous réellement conscience que ce sentiment d’étouffement est le lot quotidien de notre bien aimée Terre !
Série : vous avez dit série ?
*** ALERTE SPOILER ***
Pour conclure cette première chronique, je partage avec vous mon avis sur une série du moment. Orange is the new black : vous avez dit Orange is the new black ? Piper, Alex, Suzanne, Nicki, Red, Tasha et leur autres co-détenues étaient de retour sur Netflix le 27 juillet pour une saison 6.
Et bien les Mélynautes, que de rebondissements pour ces prisonnières aux caractères bien trempés. Suite à la mutinerie de Litchfield provoquée par l’assassinat impuni de Poussey, les détenues avaient pris les armes et s’étaient révoltées.
Les dernières minutes de la saison 5, s’achevaient sur la capture de toutes les détenues et leur installation forcée dans des bus. Il n’y avait pas de quartier et hors de question de laisser les alliées ensemble.
La saison 6, c’est le retour vers l’inconnu… Si à Litchfield c’était un sorte de routine organisée ou chaque “gang” veille à ne pas toucher aux plates bandes des autres et bien au QHS (quartier de haute sécurité), il n’en ait rien. Les alliées d’un jour deviennent les ennemies de demain. Les fortes têtes deviennent les “faibles” du QHS et tout le jeu est rebattu. Une vraie partie de poker en somme.
En définitive, une série qui tient une fois encore ses promesses. Le mordant de la saison précédente et encore là. La quête de rédemption est elle aussi de la partie et par une détenue pour le moment inattendue ! Toute cette nouvelle saison s’articule autour de vieilles rancoeurs entre deux soeurs que tout oppose mais qui à elle deux régissent les différents quartiers du QHS. Mieux vaut être dans l’équipe de la chef de meute sinon attention aux conséquences.
En parallèle, on découvre la descente aux enfers, de Tasha qui en voulant faire le bien se retrouve entraînée dans un engrenage d’où il est dur de s’enfuir. Pire encore, on comprend à quel point l’amitié en prison aussi forte soit-elle demeure précaire et que c’est du chacun pour soi. La mutinerie de Litchfield sera une fois encore la toile de fond de cette nouvelle saison où tous les moyens seront bons pour sauver ses fesses mais aussi sauver son âme.
Bien à vous,